Alizée au Vitriol

Poison







Nexanonypson -66.643917, 92.851417
La Cité Polis n’est plus cette Terre du Golden Rush. Ils ont remplacé le futur qu’on devait avoir. Ils ont supprimé mon monde avant que je le connaisse. Une origine bleutée n’est pas terrestre mais en complémentaire safranée, tirée par des lamentations collantes, cachée ma provenance azure alvéolée. Il y eu des vents sur mon ascendance, des monstres composites à reconstituer en hologramme sur humus vert, il y eu de l’eau en feu et de la glace sur des ancêtres elfiques amphibies au profit du mauvais rouge sur bois cloué. Hybrides sur des pôles excentriques à peine fusionnables, les traces sont animalières mais la passion et incompréhension nous font circuler sur des sentiers crochus qui attachent nos corps en dette à une réalité. Enflamme Ignorance ! Et laisse place ! Car il est une quête en escargot vers un fragment alternatif de vibrations, musique comme goutte d’eau en stéréo. Danses non exactes en mix figuratif, mes créatures questionnant sur l’étude aqueuse, un peu des origines. Vous n’êtes plus dans la zone toxique. Son magma butyreux, aveuglé miroir d’acide bouge en colonisation, sur le côté. Absurdes et conditionnées, les aires de société savanto-sauvage dont je ne voudrais pas, car j’en veux déjà à la Terre d’être assez lâche de pas plus se rebeller. Ils ont pris les jarres de notre passé. Il me reste que des sensations salivaires, mâchoire serrée, intuitives de ma provenance des autochtones irisés. Si la Terre était une couleur elle serait sans bruit. Lieu non tari. Si vous avez pris la douche près du canapé jaune déchiré, en écoutant du garage non loin de la marmite paradis, de la bouche au milkshake la cerise va éclater par leurs aqua pistolets. Il est un grand nuage de buée claire dans lequel orange amère se profile apocalypse aux chevaliers sur griffon en céladon. Il sera une étendue sur laquelle je poserai les ailles de mon basilic dégoulinant d’un passé volé sous aurore pimentée. Sous cet arc tangerine, cheveux enflammés arpenteront tous les oiseaux, couronneront l’enterrement des astres des conditionnés. Ils avaient tous un fruit, une parole, des écrits et de leurs mains atrophiées ils ont inventé une vague pétrochimique obsidienne, ils ont couvert mon présent de vert moyen et jaune foncé non millimétrés. Scientifique et Neptunienne, sûrement l’Atlantide passait par là et elle a été mal appréhendée.